Les conférences consacrées au Flamenco sont donc dansée…
Mais elles peuvent aussi ne pas l’être…
Aperçus historiques sur le Flamenco, traditions et modernité dans un langage commun.
L’Andalousie espagnole comme carrefour des cultures, la migration du peuple gitan et l’efflorescence d’un art dans le creuset andalou. Divers styles naissent, ceux-ci sont mis en lumière sur scène à travers diverses chorégraphies commentées.
Quatre Conférences selon autant de thématiques
Le Flamenco des origines, les origines du Flamenco
Dans cette conférence, l’exposé se centre tout particulièrement sur l’émergence du chant flamenco comme fait historique et culturel. Elle aborde ses ancrages historiques, ses esthétiques et ses différentes facettes. La partie dansée aborde la force du lien entre musique et danse quant aux sentiments humains portés par le Flamenco.
Des danses du folklore andalou au Flamenco
Cette conférence se centre davantage sur la danse flamenca. Elle retrace l’évolution des danses espagnoles et leurs rencontres avec des danses d’ailleurs (danses des esclaves, danses d’Amérique). Elle aborde aussi les différences majeures entre Flamenco de style Gitan, Flamenco de style Andalou et Ballet Flamenco.
Comprendre le Flamenco Contemporain
Dans cette troisième conférence, c’est le travail chorégraphique d’artistes tels qu’Israel Galván, Belén Maya ou Rocio Molina qui est abordé. Sommes-nous dans les limites désignant le Flamenco ? Question complexe. Nous abordons et analysons comment le Flamenco est utilisé pour construire un langage personnel selon une veine définitivement contemporaine.
La danse flamenca techniques et esthétiques
Vous l’aurez deviné, une conférence qui suit les grandes lignes de notre ouvrage : en musique, en images et en danse…
PRESSE
Voyage guidé vers l’univers du Flamenco
Le Flamenco a été à l’honneur à la Maison de la Danse, autour de la danseuse et professeur Alexandra Arnaud. Une quarantaine d’auditeurs a assisté à la conférence dansée.
Un voyage dans l’univers du Flamenco, guidé par une passionnée. La motivation première de l’intervention de d’Alexandra Arnaud était d’expliquer l’essentiel même du Flamenco, dans une région où cette identité est galvaudée, et trop souvent associée à tort à la culture sévillane de la féria.
Expliquer le flamenco, c’est revenir à ses origines. Celles du creuset gitan du sud de l’Espagne, où il s’est fait média pour exprimer la souffrance et les misères de l’âme d’un peuple opprimé. Le Flamenco était aux gitans ce que le blues était aux noirs. Un art de vie et non de représentation. Ainsi que le clame Alexandra : “On est avant tout flamenco, dans son coeur et son âme, on ne met pas la robe pour aller au théâtre. On le ressent au plus profond de soi.” Partant de ce postulat, elle a pu expliquer la richesse des rythmes du Flamenco, de ces chants qui viennent de loin. Elle a mis en avant la créativité toujours à l’oeuvre dans cet art vivant, la recherche perpétuelle d’un équilibre et de synthèse entre tradition et modernité.
Samedi après-midi, l’apprentissage et la mise en pratique étaient de rigueur à l’Espace 233. Une vingtaine de danseuses s’étaient donnée rendez-vous pour apprendre quelques notions. Un beau moment de partage que nombreuses souhaitent connaître à nouveau. Des stages réguliers devraient être proposés au sein de Pulsion.
A.P. – La Provence | Octobre 2006
