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Déclivités : exposition d’art contemporain / vidéo féministe… 5 mai au 14 juin 2023 -POLARIS Istres

flamenco contemporain et court-métrage

Après avoir été imaginée pendant le confinement, après avoir été sur scène au Théâtre Golovine et à l’Alpillium, la vidéo Déclivités est au Centre d’Art Contemporain Polaris (Istres).

Imaginaflamenco Irréductibles Beautés

« Expérience 6 » de la série Serait-ce encore… et partie du spectacle éponyme, Déclivités a été réalisée par Alexandra Arnaud-Bestieu & Marie Delaruelle, avec Iza Vergne-Pons pour les costumes et le repérage.

Isabelle Vergne-PonsMarie Delaruelle

La chorégraphie et l’interprétation se concentrent sur l’enfermement, les normes groupales et la libido d’appartenance :« En particulier lors de la représentation donnée à Saint-Rémy, peu de temps après le décès tragique de Masha Amini et des émeutes de femmes en Iran, certains y ont vu l’oppression des femmes par la religion … Oui, bien sûr, mais pas que… L’enfermement et l’oppression sont souvent sournois, discrets et violents à la fois – y compris dans notre société. Á chaque fois que quelqu’un doit renoncer à ce qu’il est pour être accepté, à chaque fois que la liberté a un prix… partout et tout le temps la lutte est nécessaire. »

Cette vidéo prend donc place, du 5 mai au 14 juin 2023, en salle 2 du Polaris, aux côtés des œuvres de France Cadet, Orlan et de 20 autres femmes artistes (ou collectifs féminins).

Salle 2 Polaris

L’exposition, engagée et percutante, est agencée par Catherine Soria Baccelli, Directrice artistique et commissaire d’exposition, qui la présente ainsi :

Catherine Soria Baccelli

La Cie Imaginaflamenco est honorée d’y voir son travail présenté.

Remerciements Cie Imaginaflamenco
Merci.

SERAIT-CE ENCORE… Performances expérimentales et poétiques / Alexandra Arnaud-Bestieu

« Mars 2020 a été le mois de A mi familia – Généalogie de l’Amour et celui du début de la crise sanitaire.
La fermeture des salles de spectacle et le travail solitaire m’ont amenée à développer un projet artistique qui était en hibernation jusqu’alors : une proposition de performances, sans besoins techniques, sans compagnons. Des performances faisables en tous lieux, en toutes circonstances.
Des performances ayant chacune un parti-pris poétique distinct mais, dans le même temps, construites autour d’une question commune :

Jusqu’à quel point de torsion de la matière ma danse est-elle perçue comme du flamenco ?

Jusqu’où puis-je aller dans cette torsion ? Qu’est-ce qui fait que cela reste pour moi – pour vous ? – une danse flamenca ? Que puis-je retirer ? Jusqu’où puis-je retirer ?

Me retrouver dans ma danse, sans rien d’autre que ma danse. Être moi-même, flamenca à ma façon, en dépit de tout. Une occasion aussi de développer et affiner les axes de la recherche chorégraphique que je mène depuis 2008 à travers mes diverses créations : danser en silence, sur d’autres musiques, libérer mon mouvement de toute convention et attente pré-construite, être dans le choix, à tout moment.

Une séries de courtes performances donc, pouvant être dansées isolées ou liées dans un spectacle, seule en scène et même sans scène. Des captations pour qu’elles existent. Malgré tout.

Des captations homemade ; matériel ordinaire non-professionnel.

Parce que la danse reste une nécessité, aujourd’hui plus que jamais. »

A.A-B

  • 14/10/2021 : expérience 5 | Transparence|s
    Dans cette chorégraphie méditative, la nature et la féminité se combinent pour une présence au monde forte et poétique.

  • 03/11/2020 : expérience 1 | Suspension
    Ode à ceux qui ne sont plus Flamenco sur un chant tu por martinete

  • 24/03/2021 : expérience 2 | Variation
    Qui regardera jusqu’au bout ? Torsions successives d’une pataíta por bulería

  • 30/04/2021 : expérience 3 | Extrapolation
    Petite rage contre la machine. D’un autre opium…
    Flamenco sur Killin’ in the name of (Rage against the machine)

  • 23/05/2021 : expérience 4 | à 113 inconnus
    113, est-ce si peu ? Ode con bata de cola à 113 inconnus